Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/32

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qui l’assourdissent. S’il voulait seulement écouter un peu sa chair et s’il faisait comme elle lui dit, ah ! bien !… je te promets que ça ne l’énerverait pas longtemps.

Eugénie.

Quelle horreur !

La Comtesse.

Tu as une de ces moralités !…

Eugénie.

C’est dégoûtant.

La Comtesse.

J’élève mon fils comme je l’entends, libre à toi d’élever ta fille comme il te plaît… du moment que tu es satisfait de l’éducation que tu lui donnes !…

Le Marquis.

Tu la trouves mal élevée ?

La Comtesse.

Je ne la trouve pas élevée du tout. Tu en as fait une espèce de sauvageon, de garçon manqué, toujours par monts et par vaux, tantôt à cheval, tantôt à bicyclette.

Eugénie, avec dégoût.

Des choses qui s’enfourchent.

Le Marquis.

Eh ? ben ?