Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/66

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La Comtesse.

Ah ! voici ces messieurs.

Sur ces dernières répliques, on a vu, dans le hall, paraître Luc qui est allé se planter à son poste près de la porte donnant sur le perron.

Arrivent le marquis et Vétillé que Luc introduit aussitôt.

Le Marquis, s’effaçant pour laisser passer le docteur.

Tenez, si vous voulez entrer, mon cher docteur ?

Vétillé, uniforme de médecin principal.

Pardon.

Se trouvant face à face avec la comtesse, il s’incline.

Le Marquis.

Ma chère sœur, je te présente mon ami, monsieur le médecin principal Vétillé.

Vétillé.

Madame, très honoré.

La Comtesse, descendant en scène tout en parlant.

Combien c’est aimable à vous de vous être dérangé, Docteur !… Vraiment, par cette chaleur… !

Vétillé, descendant à l’exemple de la comtesse.

Il fait chaud, en effet ! il fait chaud !

La Comtesse.

Et surtout en uniforme !