Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/67

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Vétillé.

Ah ! ça, madame, c’est un principe chez moi ! Je déplore la fâcheuse tendance que je vois chez les officiers de se mettre en pékins dès qu’ils peuvent. On doit avoir l’orgueil de son uniforme.

La Comtesse.

Ces sentiments vous font honneur.

Vétillé, tout en se retournant vers l’abbé qui est devant le fauteuil à gauche de la bergère.

En tout cas, c’est ma façon de voir, ça ne fait de mal à personne ; (A l’abbé sans transition.) Vous êtes ecclésiastique, monsieur, si je ne me trompe… ?

L’Abbé, souriant.

Et catholique, oui, monsieur.

La Comtesse, présentant.

M. l’abbé Bourset, curé de notre village.

Vétillé, s’inclinant.

Ah ! parfaitement ! (Poursuivant sa pensée.) Eh ! bien, il ne vous vient pas à l’idée de vous mettre en pékin ? Alors, pourquoi est-ce que je m’y mettrais ?

L’Abbé.

Parfaitement dit.

Il remonte.