Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/68

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La Comtesse, présentant son fils qui est derrière la bergère et redescend par l’extrême droite.

Je vous présente également mon fils.

Maurice s’incline.

Vétillé, allant à Maurice et se plantant devant lui en assujétissant son lorgnon sur son nez.

Aha ! C’est le jeune phénomène en question.

La Comtesse.

C’est lui dont la santé…

Vétillé, les deux poings sur les hanches, et dévisageant Maurice comme il le ferait d’un soldat au régiment.

Oui, oui, je suis au courant. Le marquis m’a exposé en venant. Eh ! bien, mais… je ne peux pas vous répondre comme ça, moi ! faudrait voir, faudrait voir !

La Comtesse, esquissant un mouvement dans la direction de la chambre du fond.

Si vous voulez, docteur, que nous passions dans la chambre de mon fils.

Vétillé.

Eh ! bien, mais… ça me paraît ce qu’il y a de plus pratique.

La Comtesse, à son fils, l’invitant à se rendre dans sa chambre.

Maurice !

Maurice.

Voilà, maman !