Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/112

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Barillon. — Oui, n’importe quoi, une croûte.

Barillon qui est remonté à la suite de Virginie passe derrière le canapé pendant ce qui suit et se trouve au n° 1.

Jambart. — La chère petite. Elle est mignonne. Ah ! oui, mes amis, cela a été dur ! Mais ce qui m’a fait plus, c’est l’isolement. Ah ! que n’étais-tu là, Frédégonde ! À nous deux nous aurions repeuplé l’île. Moi seul, je ne pouvais pas y penser.

Barillon. — Naturellement.

Jambart. — Mais je te retrouve ! Ah ! chère !… Sur mon sein que je te presse.

Il embrasse.

Barillon. — Et dire que je suis là, moi !

Jambart. — Mais, à propos, je ne t’ai pas vue depuis notre nuit de noces. Je voulais te demander, nous n’avons pas d’enfant ?

Madame Jambart. — Non !

Jambart. — Ah ! alors, chou-blanc !… Eh bien ! c’est à refaire !

Barillon. — Comment, c’est à refaire !

Madame Jambart, bas, à Barillon. — Ça ne peut pas durer plus longtemps. Mettez-le au courant de la situation.