Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/151

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lui prenant la tête des deux mains et l’embrassant à pleine bouche). — Ah ! bébé, va !

Barillon. — Sont-ils gentils ! Allons, Planturel ! Vous êtes maire. Nous allons procéder à leur union.

Jambart. — Frédégonde !… À l’autel.

Barillon. — Oh ! nous allons vous faire un cortège digne de vous. (Appelant.) Ursule ! Brigot ! Il faut des lumières, de la pompe.

Brigot, venant de gauche. — Encore ! J’allais m’endormir.

Ursule, entrant de droite, deuxième plan. — Monsieur !

Barillon. — Apportez la pompe !

Ursule. — Il y a le feu ?

Barillon. — Euh ! non ! Des flambeaux, des lumières.

Ursule rentre à droite, 2e plan.

Brigot. — Pourquoi faire ?

Barillon. — Pour célébrer l’union de Mme Jambart avec M. Jambart, son légitime époux.

Ursule, revenant avec des flambeaux allumés. — Le mariage est cassé ? Alors je reprends mes huit jours.