Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/157

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Barillon, faisant une tête. — Oh !

Moment de silence.

Brigot, qui ne comprend rien. — Ils me font pitié !

Jambart, brusquement, redescendant au n° 2. — Allons ! Il ne me reste qu’à prendre congé de vous.

Tous. — Comment ?

Jambart. — Après ce qui s’est passé, je n’ai pas le droit de demeurer une nuit de plus sous ce toit.

Madame Jambart. — Vous partez ?

Jambart. — Oui, adieu.

Il met sa casquette et fait mine de sortir.

Barillon, d’une voix déchirée. — Jambart !

Jambart. — Quoi ?

Barillon, lui passant sa vareuse. — Mettez au moins votre vareuse !

Jambart. — Merci !

Madame Jambart. — Et où allez-vous ?

Jambart. — Dans mon île ; mais, de cette île, je ne vous perdrai pas de vue.