Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/35

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Tous. — Eh bien ! où va-t-il ?

Pendant ce qui suit, ils remontent tous par la gauche, défilant rapidement devant Planturel et Flamèche qui les regardent faire, ahuris, passent devant l’estrade et se précipitent à la poursuite de Barillon.

Madame Jambart. — Mon gendre ! Mon gendre !

Brigot, au maire, en passant. — Il est malade ! Il a la tête à l’envers. Nous allons le chercher.

Madame Jambart. — Viens, Virginie !

Virginie. — Oui, maman !

Ils sortent par la droite.


Scène VIII

Flamèche, Planturel

Planturel. — Qu’est-ce que c’est que tous ces gens-là ?

Flamèche, du fond. — je ne sais pas. Ils sont fous !… Ils sont là à me raser depuis une heure. C’est pour le mariage de midi.

Planturel, descendant, déposant ses épées sur la chaise de la rangée de gauche, la plus rapprochée de l’avant-scène. — Eh bien ! faites-les attendre. J’ai bien d’autres chiens à fouetter. Dites-moi, il m’est venu personne me demander de la part de M. Alfonso Dartagnac ?