Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/36

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Flamèche. — Non, monsieur le Maire. Mais voici une lettre qui vient d’arriver pour vous.

Planturel, lisant. — Allons, bon ! Encore une gaffe de ce pochard de Topeau !

Flamèche. — Encore !

Planturel, appelant. — Topeau !

Flamèche. — Topeau ! Topeau !

Topeau. — Monsieur le Maire ?

Planturel. — Qu’est-ce que vous avez encore fait ?

Topeau. — Moi, monsieur le Maire ?

Planturel, n° 2. — Est-ce que ça va durer encore longtemps comme ça ? Voilà un monsieur qui m’écrit pour se plaindre. Il a demandé une copie de son acte de naissance pour son mariage, et vous l’y portez du sexe féminin !

Topeau, n° 1. — Moi ?

Flamèche, à part n° 3. — Ça le gênera pour se marier.

Planturel. — je vous préviens que j’en ai assez ! Si pareille chose se reproduit, je vous flanque à la porte !

Topeau. — Oui, monsieur le Maire !

Planturel. — Et tenez-vous-le pour dit !… Quelle brute !