Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/38

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Planturel, repassant au n° 1. — Mais encore une fois, gardez bien ça pour vous. Si on vient, prévenez-moi. (Il remonte et redescend.) Ah ! j’ai télégraphié aussi à un maître d’armes…

Flamèche. — Un maître d’armes ?

Planturel. — Oui, j’ai besoin qu’on m’enseigne un coup. Vous comprenez, je ne suis pas un homme d’épée, moi ! je lui demanderai de m’apprendre une botte qu’on m’a beaucoup vantée.

Flamèche. — Une botte ?

Planturel — Oui. La botte de Nevers. Ainsi, quand il arrivera, n’oubliez pas de m’avertir.

Flamèche. — C’est entendu. Eh bien ! et les mariés ?

Planturel. — Mais il n’est pas encore midi !… Tout à l’heure !… Ils ont bien le temps.

Il sort au fond.


Scène IX

Flamèche, puis Barillon, Brigot, Madame Jambart, Virginie

Flamèche. — Mais c’est évident !… Ils ont bien le temps ! Après tout ! je m’en fiche.