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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/42

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Barillon. — Eh ! bien, le second ?

Flamèche. — Il n’est pas ici non plus, il accouche !

Brigot. — Comment, il accouche ?

Flamèche. — Oui, enfin… madame l’adjointe.

Barillon, il redescend devant l’estrade, entre les deux fauteuils des mariés. — Sapristi ! Mais alors, dites donc, si nous ne nous mariions qu’à l’Eglise ?

Brigot. — Allons, donc ! Tu es fou à la fin ! Tu nous ennuies ! (À Flamèche.) Allez chercher M. le Maire.

Barillon. — Ah ! mon Dieu ! mon Dieu !

Planturel, sortant. — Dites donc, Flamèche ! Flamèche !

Barillon, bondissant à la voix de Planturel. — Lui, filons ! (Il se précipite à travers les fauteuils, bousculant tout, saisit la main de Virginie au passage et l’entraîne avec lui par la droite. — À Virginie.) Venez ! Venez !

Ils sortent.

Madame Jambart. — Encore ! Ah ! c’est trop fort ! Mon gendre !

Brigot, redescendant à droite à la hauteur de la porte, premier plan. — Encore !

Madame Jambart, au moment de sortir à la poursuite de Barillon, croisant Brigot, et lui jetant au passage les épées qu’elle a toujours à la main. — Tenez, vous, prenez ça ! Elle donne les épées à Brigot et sort.