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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/43

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Brigot. — Ah ! bien, j’en ai assez de courir après !


Scène X

Planturel, Flamèche, Brigot

Planturel. — Mais qu’est-ce qu’ils ont ? (Apercevant Brigot qui, l’épée à la main, philosophiquement s’escrime contre le mur.) Ah ! le Maître d’armes ! (À Brigot.) Vous voilà, vous ? C’est bien !

Brigot. — « C’est bien ! » Il est bon, lui ! Voilà une demi-heure que j’attends ! Flamèche sort.

Planturel. — Ne perdons pas de temps ! Enlevez votre redingote !

Brigot, ahuri. — Hein ?

Planturel, d’un ton un peu impérieux. — Oui !… Enlevez votre redingote.

Brigot. — Pardon ! Mais pourquoi voulez-vous ?…

Planturel, même jeu. — Enlevez-la !… J’enlève la mienne. Il enlève sa redingote.

Brigot. — Ah !

Il repose les épées et enlève sa redingote.