Planturel, prenant une épée. — Là ! Et maintenant, nous allons commencer.
Brigot, faisant demi-tour comme pour aller à droite. — C’est ça ! je vais appeler les autres !
Planturel, l’arrêtant. — Qui ça ?
Brigot. — Eh ! bien, la noce qui attend par là !
Planturel. — Mais non ! Laissez-la ! Nous n’avons pas besoin d’eux !
Brigot, à part. — Quelle drôle de façon de marier !
Planturel, lui indiquant l’épée restée libre. — Tenez, prenez votre épée.
Brigot. — Mais je n’en ai pas besoin !
Planturel. — Mais si ! je ne peux pas croiser le fer tout seul. Allons, mettons-nous en garde.
Il se met en garde.
Brigot, se mettant en garde, absolument ahuri. — Ah ! mon Dieu ! Est-ce que le maire deviendrait fou ?
Planturel, n° 1. — Et maintenant, qu’est-ce qu’il faut faire ?
Brigot, n° 2, battant le fer de Planturel, et pivotant pour aller retrouver Barillon. — Eh ! bien, il faut appeler la noce !