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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/53

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civil. Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance. Article 213. Le mari doit protection à sa femme, la femme doit obéissance à son mari. Article 214…"

Flamèche, accourant du fond. — M. le maire, il y a là…

Planturel, se levant. — Mes témoins ? J’y vais ! (À la noce.) je vous demande pardon ! un moment ! un moment ! Il sort.

Tous. — Encore !

Brigot. — Ce n’est pas possible ! il s’est purgé. (Brouhaha général.) "Oh ! c’est trop fort !… Qu’est-ce qu’il a ?… On n’a pas idée de ça !… etc…"

Flamèche, montant sur l’estrade du maire. — je vais chanter maintenant : "Lève-toi, soldat ! soldat, lève-toi !" Chantant.


"Soldat lève-toi !"
"Soldat lève-toi !"
"Soldat, lève-toi bien vite…"

Tous, pendant qu’il chante. — Ah ! non ! Ah ! non !… Voulez-vous vous taire !

Brigot. — Allez vous coucher !

Flamèche continue à chanter, dominant le tumulte général.

Tous. — Assez ! assez !…