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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/54

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Scène XV

Les Mêmes, Planturel, rentrant du fond.

Tous, voyant rentrer le maire. — Ah ! enfin !

Planturel, à Flamèche. — Ce ne sont pas eux ! C’étaient des gens qui venaient pour se faire vacciner !… Je les ai bien reçus !…

Brigot. — Voyons, monsieur le Maire !… Est-ce pour cette fois ?

Planturel. — Oui !… je vous demande pardon !… Depuis ce matin je suis préoccupé, parce que, voilà !… (Se penchant confidentiellement vers la noce dont toutes les personnes tendent la tête de son côté.) Je ne voudrais pas que cela se sût, mais je peux bien vous le dire à vous !… j’ai une affaire !…

Barillon, à part, montrant au public une tête effarée. — Aie !… Ah ! là ! là !

Tous. — Une affaire !

Planturel. — Et alors, vous comprenez, comme j’attends mes témoins, je croyais que c’étaient eux !

Nouvelle tête de Barillon.

Tous. — Oui ! Oui !

Planturel. — Voyons !… maintenant, je suis à vous. Nous allons procéder à la célébration du mariage. (À la noce.) Levez-vous ! (Tout le monde se lève.) M. Jean, Gustave Barillon, consentez-vous… ?