Page:Feydeau - Tailleur pour dames.djvu/112

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Moulineaux.

Ah ! fichtre !

Aubin.

Vous dites…

Moulineaux.

Non, je dis ah ! fichtre !

Aubin, (no 1).

Ah ! bien, je l’ai dit aussi, moi : « Ah ! fichtre » ! Seulement ça n’avance à rien et je voudrais arranger cela, parce que c’est trop bête !… Seulement, voilà, comment lui faire avaler Rosa ?…

Moulineaux.

Oui ! diable !

Aubin, subitement.

Oh ! quelle idée !… vous ne me contredirez pas ?…

Moulineaux.

Mais non, voyons, entre hommes !

Aubin, enchanté.

Je dirai que Rosa… était votre maîtresse.

Moulineaux, qui a acquiescé de la tête.

C’est ça !… hein ! non, qu’est-ce que vous dites ! Jamais de la vie !

Aubin, bien naturel.

Qu’est-ce que ça vous fait, il n’y aura qu’elle qui le saura ?

Moulineaux.

Merci ! ça suffit.

Aubin, suppliant.

Machin, cher M. Machin !…