Page:Feydeau - Tailleur pour dames.djvu/64

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Moulineaux.

Mais n’importe… vous.

Il remonte et redescend au 2.
Bassinet, il passe au 3.

Oh ! moi, ça n’a pas d’importance ! enfin, j’écrirai au serrurier… Je vais vous dire… J’avais dû faire forcer la porte après le départ de ma locataire l’autre jour, après quoi le serrurier est parti pour aller déjeuner… et il n’est pas encore revenu… Mais il reviendra. À part cela, vous êtes content ?

Il remonte au fond.
Moulineaux, passant au 2.

Ah ! oui, je vous conseille d’en parler… (Lui indiquant Suzanne qui lui tourne à moitié le dos, à gauche.) Mais je vous demande pardon, je ne suis pas seul…

Bassinet, saluant, no 3.

Oh ! je vous demande pardon… Je n’avais pas vu madame. (À Suzanne.) Oh ! mais madame, vous n’êtes pas de trop… Je n’ai point de secrets à dire… Que ma présence ne vous fasse pas partir !

Il s’assied sur le canapé.
Moulineaux.

Il est trop bon ! (À part.) Quelle sangsue ! il ne manquait plus que lui !



Scène VII

Les Mêmes, MADAME D’HERBLAY.
Madame d’Herblay.

Pardon, madame Durand, s’il vous plaît ?

Moulineaux.

Encore ! Ah ! non ! non ! non !

Il passe au 3.