Marthe. — Merci ! (À part.) Il y tient ! (Haut.) Mais vous me jurez que c’est en tout bien tout honneur !
Dufausset. — Je le jure !…
Elle rejoint Julie.
Amandine, bas à Dufausset, passant au premier plan. — Ah ! jeune homme, qu’allez-vous penser de moi ?
Dufausset, tressautant et se retournant à l’apostrophe d’Amandine. — Hein ! Encore elle ! (Haut.) Mais rien du tout.
Amandine. — Dites un peu : "Tiens ! on a mis un bouchon dans la colonne !"
Dufausset. — Décidément, c’est un tic ! "Tiens ! on a mis un bouchon… dans la colonne !"
Amandine, à part. — Oh ! ça ne peut être que lui ! (Haut.) Ah ! jeune homme, je vais être bien coupable.
Dufausset. — Allons ! tant mieux !… tant mieux !
Il lui tourne le dos et remonte un peu.
Amandine, joyeuse. — Ah ! il est content ; pauvre chéri !
Dufausset. — Et maintenant, je retourne aux hannetons.
Pacarel. — Jamais de la vie !… aux hannetons, vous !… Tiburce, à vos arrosoirs ! et vous, Dufausset ! à la gloire ! à l’Opéra ! (À Landernau.) À nous, Landernau !
Ensemble, avec leurs mouchoirs :
Pacarel. — "Coucou ! Ah ! le voilà !"
Landernau. — "Colimaçon borgne !"
Pacarel. — "Coucou ! Ah ! le voilà !"
Tous les imitent. Ahurissement de Dufausset.
RIDEAU