Page:Feydeau - Théâtre complet, volume 5, 1948.djvu/215

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Le Brison, une valise à la main. — Voilà ! voilà !… je suis prêt !… Eh bien ! où sont-elles ?

Chatel-Tarraut. — Enlevées par Rudebeuf !

Le Brison. — Qu’est-ce que vous dites ?

Chatel-Tarraut. — Vous arrivez comme le carabinier.

Le Brison. — Ah ! nom de nom ! (Il jette sa valise.) Et les autres, hein ! et les autres ? Est-ce qu’ils sont encore là ?

Chatel-Tarraut. — Ah ! non, non ! vous n’allez pas recommencer !

Le Brison, le repoussant. — Mais laissez-moi donc !

Chatel-Tarraut. — Oh ! vous êtes brutal !

Le Brison, pressant sur la licorne. — Je veux voir s’ils ont fini, s’ils sont rhabillés.

Manœuvre du mécanisme. On aperçoit Etienne attendant assis sur le lit ; la couverture sur les genoux. Phèdre est en train de se redéshabiller.

Chatel-Tarraut. — Eh ! bien, ils sont rhabillés ?

Le Brison. — Ah ! nom de Dieu !… ils recommencent !

Rideau

Acte III

Premier tableau

La scène représente un carrefour dans un village de Bretagne. La rue, qui traverse parallèlement à la rampe, est bordée de paliss