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Acte II

L’entrée du baraquement. Au premier plan,'à droite, une première baraque avec une porte vitrée. — Le deuxième plan est libre et figure l’entrée du baraquement. — Au troisième plan, autre baraque placée obliquement et parallèlement à la première, avec une porte surmontée des mots suivants : "corps de garde". — Au fond, face au public, une dernière baraque partant de la droite et allant jusqu’au milieu de la scène. — La partie gauche de cette baraque forme comme un hangar sous lequel des tables et des chaises sont disposées. — Dans la partie droite, une porte face au public, et au-dessus de cette porte, les mots suivants : "cantine du 175e de ligne" — Entre la cantine et le corps de garde, un passage libre. — À gauche, premier plan, la façade de l’Hôtel du Cheval Blanc, avec une grande porte d’entrée au milieu, — Au dessus, une fenêtre avec balcon et, fixée à ce balcon, l’enseigne de l’hôtel. — Au deuxième et au troisième plan, du même côté, deux entrées séparées par un bouquet d’arbres. — Au fond, entre l’hôtel et la cantine, fond de paysage boisé et montagneux, où serpente la rivière "La Brèche". — Un banc devant la cantine. — Autre banc à droite entre la porte de la première baraque et l’entrée du baraquement.

Scène première

Ledoux, adjudant ; Grosbon, caporal ; Bélouette, sergent ; Pinçon, fort de la Halle ; Badin, marchand de billets ; Bloquet, Lavalanche, Lafauchette, banquier ; Prince de Valence, Benoît.

Au lever du rideau, les réservistes sont placés sur deux rangs, face au public, dans des costumes divers, les uns en civil, les autres en costumes panachés, redingotes, pantalons de civil, avec un képi comme coiffure ; en blouse et pantalon rouge, ou bien encore pantalon de civil et capote militaire. Ils sont placés dans l’ordre suivant : un territorial, Pinçon, Lafauchette, Lavalanche, le Prince, Badin, quatre réservistes.