Très bien ! En avant, marche !… (Tout le monde se met en marche.) Pas au pas, là, pas au pas ! Allez tout droit, je vous rejoins !
La Collégienne. — Au revoir, mon chéri !
Follentin. — Au revoir, ma petite collégienne,
La Collégienne. — Eh ! bien, quoi ! Tu ne m’embrasses pas ?
Follentin. — Si, mais si !
La Collégienne, l’embrassant. — Ah ! mon chéri !
Scène XI
La Gardienne. Ah çà ! dites donc, vous autres, qu’est-ce que c’est que cette tenue dans la rue ?
Follentin et La Collégienne. — Oh !
La Gardienne, à Follentin. — Comment ! C’est encore vous ? Alors, quoi !… Vous faites le truc ?…
Follentin. — Moi ?
La Collégienne. — Pardon ! Monsieur est avec moi !
La Gardienne. — D’abord, toi, crapaude, tais-toi !
La Collégienne. — Crapaude ?
La Gardienne, à Follentin. — Vous n’avez pas honte ! Péripatéticien !
Follentin. — Hein ! Comment m’a-t-elle appelé ?
La Collégienne. — Ah ! mais dites donc, madame l’agent !…
La Gardienne. — Veux-tu détaler, nom de Dieu !
La Collégienne se sauve, au moment de sortir se retourne. — Mort aux bœufs !
La Gardienne. — Qu’est-ce que tu dis ? Qu’est-ce que tu dis ? Attends un peu !
Follentin, riant. Ah ! Ah ! mort aux bœufs ! Elle le lui a bien mis dans la main.
Scène XII
Madame Follentin, paraissant en costume de l’époque. — Me voilà, moi !
Follentin, l’apercevant. Ah ! Caroline ! Non !… Ce que tu as une touche comme ça !