Follentin (parlé). — Mais, pardon, pourquoi vous croyez-vous obligé de chanter ?
Coconas (chanté). — Parce que j’ai de la voix.
Follentin (s’inclinant). — Ah !
Coconas (vocalisant). — Ah ! Ah ! Oui, je te crois. Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Follentin (pendant ces vocalises). — C’est vrai qu’il a de la voix.
Coconas. — Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Mais c’est drôle,
Plus je vous vois,
Et vous observe dans ce rôle.
Ne seriez-vous pas quelque fois
Le sieur Comte Joseph de Lerac de la Môle ?
Follentin. — Non, non ! je le regrette, mais je suis… Au fait, je ne sais pas pourquoi je ne chanterais pas moi aussi.
(Chantant).
Je suis Monsieur Follentin Adolphe.
Follentin de Paris.
Coconas (chantant). — Est-il possible !
Les Deux Femmes (id.). — Ça l’est.
Ah !
Follentin ! Follentin !
Que ce nom est argentin.
Follentin ! Follentin !
Tin, tin, tin, tin, tin.
Cela sonne
Carillonne
Comme une cloche du matin.
Follentin, Follentin,
Tin, tin, tin, tin, tin, tin.
C’est bien le son argentin
De la cloche du matin.
Mais halte ! En tout ceci, pour moi, se manifeste,
Comme l’expression des volontés d’en haut.
Notre rencontre ici nous donne le mot
Nous devons être amis, Follentin, il le faut,
Et ne plus nous quitter, tel est le vœu céleste.
Plus un mot,
Plus un geste
Je reste.