Page:Feydeau - Un bain de ménage, 1889.djvu/13

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Cocarel.

Mais non, mon amie, je t’assure.

Laurence.

Ah ! tu la défends toujours, toi !

Elle sort.



Scène IV.

CATULLE, COCAREL.
Cocarel.

Alors, tu viens ?

Catulle.

Oui, passons-nous la soirée ensemble ?

Cocarel.

Ah, non ! Impossible !… Ce soir, je fais mes farces ! adorable, vois-tu, une petite femme exquise…

Catulle.

Ah ! mes félicitations !



Scène V.

Les Mêmes, LAURENCE, ADÉLAÏDE.
Laurence.

Tiens ! les voilà, tes gants.

Adélaïde.

Ils étaient sous les caleçons de Monsieur.

Cocarel.

Eh bien ! vous ne pouviez pas les trouver ?

Adélaïde.

Oh ! Monsieur, sous des caleçons !

Cocarel.

Eh bien, quoi ! dans une armoire ! (Il hausse les épaules.) Là, je suis correct ! Regardez ces gants ! Est-ce assez pur ? Voyons, en me voyant ainsi, qu’est-ce que vous diriez si vous étiez femme ?