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Page:Feydeau - Un bain de ménage, 1889.djvu/14

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Adélaïde.

Comment, si j’étais femme ?

Cocarel.

C’est une manière de parler, enfin, qu’est-ce que vous dites de mes gants ?

Adélaïde.

Ah ! belle peau. Monsieur est tout à fait chic avec ! C’est que je m’y connais en daim.

Cocarel.

Ah ! bien, je croyais !

Catulle, à Cocarel.

Allons, viens-tu ?

Cocarel.

Va. (À Laurence.) Je m’en vais, ma chérie. Je ne sais pas à quelle heure je rentrerai. Ne m’attends pas. Prends ton bain et couche-toi.

Laurence.

Tu ne viendras pas me dire bonsoir en rentrant ?

Cocarel.

Moi ?… non, il faut que tu dormes.

Catulle.

Ah ! si c’était à moi qu’on eût dit cela !

Cocarel.

Tu as besoin de repos,… de repos pour deux, tu sais. Allons, bonsoir… Ah ! si tu savais comme cela m’ennuie de sortir !…

Catulle.

Comédien, va !

Laurence.

Eh bien ! alors, reste !

Cocarel.

Non, vois-tu, fillette, je ne peux pas. J’ai un rendez-