Page:Feydeau - Un bain de ménage, 1889.djvu/22

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Cocarel, effaré.

Laurence ! Ah ! mon Dieu ! Laurence !

Il la prend dans ses bras et l’assied sur ses genoux.



Scène XI.

Les Mêmes, LAURENCE.
Laurence, en déshabillé, un bougeoir d’une main, une bouillotte de l’autre.
Laurence.

Ma foi, mon étourdissement est passé, je vais prendre mon bain.

Cocarel, ahuri.

Ma femme !… Adélaïde !…

Laurence, idem.

Mon mari !…

Adélaïde.

Madame !

Cocarel.

Qu’est-ce que cela veut dire ? J’ai la berlue !…

Laurence.

Eh bien ! qu’est-ce que tu fais là ?

Cocarel.

Mais, tu vois !… je… je vais prendre mon bain.

Laurence.

Avec Adélaïde sur vos genoux !

Cocarel, bien effaré.

Sur mes genoux ? Elle était sur mes genoux, Adélaïde ?

Laurence.

Dame, il me semble !…

Cocarel, idem.

Je ne m’en suis pas aperçu… Vous étiez sur mes genoux, Adélaïde ?

Adélaïde, éplorée.

Oh ! Tout à fait au bout, Monsieur.