Aller au contenu

Page:Feydeau - Un bain de ménage, 1889.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Cocarel, idem.

Ah ! Tout au bout !… c’est possible,… sur la rotule… Elle était sur mes rotules, cela ne peut pas compter…

Laurence.

Vraiment ! Et pourquoi est-elle sur vos rotules ?

Cocarel.

Ah ! Je me le demande… (À Adélaïde.) Oui, pourquoi étiez-vous sur mes rotules ?

Adélaïde, balbutiant.

Ah !… je n’avais pas vu… Monsieur.

Cocarel.

Ah ! vous ne… c’est une réponse ! (À Laurence.) Tu vois, elle ne m’avait pas vu…

Laurence.

Oh ! c’est trop fort, Monsieur !… Vous osez joindre l’hypocrisie à votre libertinage !…

Cocarel.

Libertinage !… liberti… elle a dit… liberti…

Laurence.

Libertinage !… oui, Monsieur… oh ! c’est infâme, me tromper, moi ! après six mois de mariage ! et avec qui ? avec ma femme de chambre.

Cocarel.

Voyons, Laurence.

Laurence.

Laissez-moi, Monsieur !

Adélaïde.

Mais, Madame…

Laurence.

Taisez-vous, je vous chasse !

Adélaïde.

Mais au-moins, que Madame m’écoute !…

Laurence.

Quoi, vous avez l’impudence… Sortez !…

Adélaïde.

Mais…