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Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/217

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Bois-d’Enghien, au son du timbre électrique.

Encore !… (La figure de Bouzin exprime un sentiment d’épouvante.) Ah ! Bouzin, je vous en prie, voulez-vous aller ouvrir… ?

Bouzin, mettant le fauteuil entre lui et la porte.

Moi ! Oh ! non, non, je n’ouvre plus, je n’ouvre plus !…

Bois-d’Enghien.

Comment ?

Bouzin.

Oh ! non ça n’aurait qu’à être un nouveau général ! (Lucette ressonne.)

Bois-d’Enghien, montrant sa tenue.

Voyons ! je ne peux pourtant pas aller ouvrir comme ça !

Lucette.

Il doit se douter que c’est moi ! Il n’ouvre pas ! Eh ! je suis bête… j’ai la clé de son cabinet de toilette que j’ai retrouvée dans mon dos… (Elle prend la clé dans sa poche et traverse le théâtre.)

Bois-d’Enghien, essayant de persuader Bouzin.

Allons, Bouzin ?

Bouzin, décidé à ne pas bouger.

Non ! non ! non ! non !

(Lucette introduit la clef dans la serrure de la porte de gauche.)