Aller au contenu

Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/221

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Lucette.

Ah ! c’est ainsi ? C’est bien ! Tu n’auras pas besoin de me le dire deux fois ! (Elle sort.)

(Bois-d’Enghien ferme la porte sur elle, mais Lucette qui est revenue sur ses pas, arrêtant le battant au moment où la porte va se refermer, et rentrant dans le cabinet de toilette.)
Lucette.

Mais, prends garde ! Si tu me laisses franchir le seuil de cette porte, tu ne me reverras jamais !

Bois-d’Enghien.

Marché conclu !

Lucette.

Bon ! (Même jeu que précédemment. Sortie de Lucette et rentrée au moment où Bois-d’Enghien referme la porte.) Mais réfléchis-y bien !

Bois-d’Enghien, à part.

Oh ! le fil à la patte !

Lucette.

Si tu me laisses franchir…

Bois-d’Enghien.

Oui, oui, oui, c’est entendu !

Lucette.

C’est très bien !… (Elle sort. Bois-d’Enghien referme brusquement la porte sur elle. Lucette se retournant dans l’intention de rentrer