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Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/222

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comme précédemment.) Mais tu sais… (Trouvant la porte close.) Fernand, veux-tu m’ouvrir ! Fernand, écoute-moi !

Bois-d’Enghien, de sa chambre.

Non !

Lucette, à travers la porte.

Fernand, réfléchis bien à ce que tu fais… Tu sais, c’est pour toujours !

Bois-d’Enghien.

Oh ! oui, pour toujours ! oh ! oui, pour toujours !

Lucette, allant s’abattre sur la banquette.

Oh ! ingrat ! sans cœur !

Bois-d’Enghien, qui, pendant ce qui précède, est allé décrocher le peignoir de la patère, le mettant en boule, et, après avoir ouvert la porte, le jetant aux pieds de Lucette.

Et tiens, ton peignoir ! (Il referme brusquement la porte et court chercher les mules de Lucette.)

Lucette, indignée.

Oh !

Bois-d’Enghien, rouvrant la porte.

Tiens, tes mules ! (Il referme la porte.)

Lucette, même jeu.

Oh !… (À travers la porte, à Bois-d’Enghien.) Ah ! c’est comme ça ! Eh bien ! tant pis pour toi, tu pourras dire que c’est toi qui m’auras poussée à cette extrémité.