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xxiv
La Sérénade de Uhland
à mademoiselle florentine augier
— Quel son résonne à mon côté ?…
Le vent m’apporte par saccade
Une mystérieuse aubade
Dont rien n’égale la beauté.
— J’écoute en vain…, nul n’a chanté.
Pour toi, ma pauvre enfant malade,
Nul ne donne de sérénade :
Ce n’est qu’un doux rêve d’été.
— Ah ! ce n’est pas d’un son terrestre
Que vibre le divin orchestre
Auprès duquel je vais m’asseoir ;
Ce n’est point musique mortelle :
C’est un chœur d’anges qui m appelle,
Je monte au ciel, mère, au revoir !