Page:Fiel - Armelle devant son vainqueur, paru dans l'Ouest-Éclair du 3 septembre au 10 octobre 1937.djvu/234

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accablèrent Armelle de félicitations et de compliments.

Cécile s’écria :

— Je ne suis pas surprise de cette nouvelle ; les regards de M. Solvit en disaient long.

— Ah ! vous m’avez bien embarrassé, mesdemoiselles ! J’étais un tout petit garçon devant votre malice. Expliquez-moi comment vous avez pu vous méprendre au point de me croire Émile Gatolat ?

— C’est mon frère qui a commis cette erreur, dit Louise… Il a cru vous reconnaître, parce qu’il a la prétention de tout connaître.

— La préfète est charmante, n’est-ce pas, mademoiselle, déclara Roberte à Nicole.

Elle voulait être aimable, voyant que personne ne s’adressait à la sœur de Gontran.

— C’est ma mère, mademoiselle, répondit gaiment Nicole, et j’ai toutes les raisons de la trouver charmante.

— Ah ! bien… heureusement que je n’ai pas exprimé le contraire.

Tout le monde rit joyeusement

— Mais, reprit Roberte, si Mademoiselle est la fille de Mme Belgeard et que M. Solvit est son frère, ce n’est