Page:Fiel - Armelle devant son vainqueur, paru dans l'Ouest-Éclair du 3 septembre au 10 octobre 1937.djvu/233

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tout à l’heure.

Le marquis présenta :

— Mon futur petit-neveu… le comte de Roquinel.

Le charmant vieillard ajouta :

— Chiromancien, pour vous servir !

— Quoi, monsieur ! était-ce vous ?

— Mais oui, ne vous en déplaise. Chargé d’une mission diplomatique très complexe, car il s’agissait d’encourager, sans avances marquées, nous avons pris ce moyen, mon vieil ami et moi.

— Et il a parfaitement réussi… j’étais un homme transformé… vous m’avez puissamment aidé…

Armelle écoutait intriguée. Gontran lui narra joyeusement cet épisode.

Cet entretien fut encore une fois coupe par l’entrée de Mlles Roudaine, Célert et Darleul, éblouissantes comme des papillons.

Elles s’arrêtèrent interdites devant le groupe que formaient les deux vieux amis et leurs jeunes compagnons.

Cécile, la première, se reprit et dit :

— Nous vous cherchions, Armelle

La jeune fille s’avança et, prenant Gontran par la main, elle présenta :

— Mon fiancé et sa sœur.

Ce furent des exclamations de surprise.

Très sincères toutes les trois, elles