Page:Fiel - Le Sacrifice et l'Amour, paru dans l'Écho de Paris du 3 février au 7 mars 1934.djvu/135

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— Je vous aime, ma fiancée.

Il s’avança pour prendre ses mains, mais elle se ressaisit et, vivement, recula en disant :

— Je ne suis plus votre fiancée.

Son ton était sec et sa contenance hautaine.

À son tour, Robert fit un pas en arrière, et il s’écria, plein de colère :

— De quelle argile êtes-vous donc pétrie pour m’exaspérer ainsi ?

Christiane, pour supporter de telles paroles, évoqua le visage radieux de Bertranne, et aussi celui de Mme  Fodeur, quand elle apprendrait quelque jour, que le bonheur de sa fille avait dépendu de sa volonté à elle, Christiane.