— Oh ! rien…
— Mais encore ?
— Eh bien… des façons de penser qui ne lui conviennent pas…
— Lesquelles ?
— Mais tu es tout à fait curieuse aujourd’hui, ma petite maman… dit-il d’un ton enjoué.
Louise voulait savoir :
— Sont-ce ces pensées qui te rendent rêveur ?
— Ah ! non !… répondit Wilhelm en riant, elles ne m’inquiètent pas… je sais qu’elles seront vite envolées !
— Mon grand Wilhelm, sois franc avec moi !… insista Louise sérieusement, que je sache ce que pensent mes fils…
— Tu le veux ?
— Je t’en prie…
— Bah ! murmura Wilhelm, cela n’en vaut peut-être pas la peine…
Il s’arrêta quelques secondes et continua plus haut :
— Fritz, vois-tu, maman, n’est pas allemand… il est français, plus que n’importe quel Français, parce qu’il se croit alsacien !