Page:Fielding - Tom Jones ou Histoire d'un enfant trouvé, tome 1.djvu/178

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE IV.



APOLOGIE DE L’AUTEUR. SCÈNE PUÉRILE QUI EN A PEUT-ÊTRE AUSSI BESOIN.

Qu’il nous soit permis, avant de passer outre, de prévenir certaines méprises, où un excès de zèle pourroit faire tomber quelques-uns de nos lecteurs. Nous serions au désespoir d’en offenser aucun, surtout ceux d’entre eux qui sont les amis sincères de la religion et de la vertu.

À Dieu ne plaise que par une fausse, ou maligne interprétation de notre pensée, on nous prête l’odieux dessein de tourner en ridicule ce qui élève l’homme au plus haut degré de perfection où il puisse atteindre, ce qui épure et ennoblit son ame, et le distingue essentiellement de la brute. Nous osons dire, et plus le lecteur sera vertueux lui-même, plus il aura de penchant à nous croire, nous osons dire que nous aimerions mieux ensevelir dans un éternel oubli les sentiments de Thwackum et de Square, que de