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partir que dans une heure, à boire un bowl de punch avec elle.

Jones n’avoit pas fermé l’œil depuis son retour dans sa chambre. Curieux de connoître les particularités de la scène tumultueuse qu’il avoit entendue, il sonna plus de vingt fois, mais en vain. L’hôtesse se livroit avec sa compagnie à une joie si bruyante, qu’on ne distinguoit que les éclats de sa voix ; le garçon et la fille d’auberge, assis ensemble près du feu de la cuisine, n’osoient bouger de leurs places. Plus la sonnette alloit, plus leur frayeur augmentoit, et ils restoient comme cloués sur leurs siéges.

À la fin, pendant un court intervalle de silence, le bruit de la sonnette parvint aux oreilles de l’hôtesse. Elle appela ses domestiques : « Joseph, dit-elle, n’entendez-vous pas la sonnette du jeune volontaire ? Pourquoi ne montez-vous pas ?

— Le service des chambres ne me regarde point, madame, répondit Joseph, c’est l’affaire de Betty.

— Oh quant à ça, non, répartit la fille, ce n’est pas à moi d’aller chez les messieurs. J’y ai été quelquefois, mais on ne m’y rattrapera plus. »

Cependant la sonnette alloit toujours avec la même force. L’hôtesse s’emporta, et jura que si Joseph ne montoit pas à l’instant, elle le renverroit le lendemain matin.