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Page:Fierens-Gevaert - La Peinture en Belgique, volume 2.djvu/210

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ZJÔ LES PRIMITIFS FLAMANDS

honeslamento : obiil Antwerpiae » (i). On voit que les Flamands étaient aussi friands que les Espagnols des sujets boschiens et qu'ils allaient jusqu'à encourager officiellement les pasticheurs du « peintre des cauchemars ». Jan Mandyn séjourna à Anvers de i53o à 1557; il y eut pour élèves Gillis, Mostaert et Barth. Spranger et pour hôte, sinon pour disciple, Peter Aertsen, dit Lange Pier (en i535). Nous avons dit l'échec du critique (2) qui tenta l'identification du monogrammiste boschien M avec Jan Mandyn. Aucune œuvre n'a pu être attribuée avec certitude à ce peintre harlemois, naturalisé maître anversois. L'absence de tout point de comparaison n'a pas empêché un obser- vateur, assurément pénétrant, d établir que Jan Mandyn dessinait mal les mains et que souvent il ne leur mettait que deux ou trois doigts.

(1) ScHREVELi, Harlemum cité par M. von Wurzbach.

(2) M. Gluck, cf. notre chapitre XXIV, p. 172.