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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 1.djvu/647

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Fig. 329. — Cruikshank construit la pile à auges (page 639).


rapprochement de ceux que présente la colonne de Volta, donneraient peut-être la clef des secrets les plus importants de la physique animale. En considérant ainsi l’ensemble de ces phénomènes, on pressent la sensibilité d’une grande découverte qui, en dévoilant une nouvelle loi de la nature, les ramènerait à une même cause et les lierait à ceux que nous a offerts, dans les minéraux, le mouvement de l’électricité. »

Bien que présentée sous la forme dubitative, la pensée qui domine dans ce programme de l’Institut, c’est bien d’assimiler les phénomènes de la vie aux effets du galvanisme. Rappeler la présence normale de l’électricité naturelle dans le corps de certains animaux ; avancer que par le rapprochement des phénomènes électriques qui se passent dans l’organisme vivant, avec ceux que présente la colonne de Volta, « on aurait peut-être la clef des secrets les plus importants de la physique animale » ; pressentir « la possibilité d’une grande découverte qui, en dévoilant de nouvelles lois de la nature, les ramènerait à une même cause » ; c’était poser la question aussi catégoriquement que