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Fig. 73. — Le pantélégraphe Caselli.


le fil O, la pièce métallique S, et se rend, par le fil O’, à l’électro-aimant C, lequel attire la masse de fer du pendule D. Mais le balancier de l’horloge T, vient en soulevant, au point R, le fil conducteur Q, interrompt, pour un instant, le passage du courant. Dès lors, l’électro-aimant C n’étant plus parcouru par l’électricité, celui-ci devient inerte, le pendule D s’en détache et tombe de son propre poids. Dans l’intervalle du temps qui suit, la continuité du courant, amené par le fil Q, est rétablie par le départ du balancier de l’horloge, qui ne soulève plus ce fil au point R, et un commutateur, placé à l’intérieur de la pièce métallique S, fait passer le courant dans le fil V, qui le dirige dans l’électro-aimant C′. Ainsi parcouru par l’électricité, cet électroaimant C′ attire la masse métallique D, qui venait tout à l’heure de retomber par son propre poids, et lui fait exécuter une demi-oscillation, qui complète son mouvement d’allée et venue.

Toutes ces actions se répétant, c’est-à-dire le balancier P de l’horloge T interrompant le contact au point R, et venant ainsi désaimanter successivement les bobines C et C′,