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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 2.djvu/273

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Fig. 158. — Bouées et grappins employés pour relever le câble perdu en 1865 (page 270).


mée de dix solides fils de fer, légèrement galvanisés, de 2mm,5 de diamètre. Chaque fil est entouré séparément d’une gaîne formée par cinq fils de chanvre de Manille, ces fils s’enroulent en hélice autour de l’âme du câble, bourrée encore d’une couche intermédiaire de jute, matière textile tirée des Indes.

Le diamètre total du câble s’élève ainsi à 27 millimètres. Son poids dans l’air est de 865 kilogrammes par kilomètre, et dans l’eau de 400 kilogrammes. Il faudrait, pour le briser, employer un effort représenté par 8 tonnes et quart (8 250 kilogrammes).

Le câble de côte pour les rivages d’Irlande et de Terre-Neuve, était deux fois et demie plus gros que le câble ordinaire. Il se composait d’une double ceinture de fils de fer, séparées par une gaîne de gutta-percha. La figure 157 représente ce câble côtier.

Malgré son énorme capacité, le Great-Eastern n’aurait pu recevoir le câble entier, avec le supplément préparé en prévision de la seconde ligne à compléter. Pour loger une partie de l’ancien câble qui restait dans les ateliers de Greenwich, et qui devait se souder au câble en ce moment endormi sous les eaux