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Fig. 243. — Le moteur électrique vertical de Froment.


contact d’un électro-aimant, après s’en être rapprochée peu à peu.

Lorsqu’on considère quatre armatures successives, trois sont respectivement à un demi-millimètre, à un millimètre et à un millimètre et demi de leurs électro-aimants, au moment où la quatrième arrive au contact. Mais, à ce moment, le courant est interrompu ; l’électro-aimant, qui était au contact, perd son magnétisme, et l’armature s’en détache, pour y revenir plus tard. Il y a donc constamment en jeu une attraction considérable entre les armatures et les électro-aimants, qui ne se touchent pas encore. Cette attraction est la force motrice du système.

Le principe de cet appareil est le même, avons-nous dit, que celui du moteur électrique vertical de Froment que nous venons de décrire. La régularité de son jeu dépend du soin avec lequel on entretient la propreté du commutateur. Aussi M. de Molin maintenait-il cet organe dans une auge remplie d’eau légèrement alcaline, qu’on renouvelait de temps à autre. Le courant électrique est fourni par une pile de vingt éléments de Bunsen. L’arbre de couche agit sur les deux roues à aubes du bateau, par l’intermédiaire de deux chaînes à la Vaucanson.