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Fig. 99 — La Lune vue au télescope, d’après le dessin de l’astronome Bullard (page 155).


verre argenté, que l’on ne peut apercevoir dans la figure que le lecteur a sous les yeux, puisqu’il est caché par le tube de bois, est placé à l’extrémité du tube, vers le point B. L’oculaire latéral au moyen duquel on regarde, grâce à un prisme réflecteur, l’image formée au foyer du miroir, se voit à l’autre extrémité, C. Le mécanisme destiné à produire le déplacement du télescope, conformément au déplacement de l’astre et dans le plan de l’équateur céleste est le cercle horaire, PQ, muni de sa vis, ab. D est le cercle de déclinaison.

Fig. 100. — Anneau destiné à recevoir la glace collodionnée pour la photographie des corps célestes.

Pour appliquer ce télescope à la reproduction photographique des planètes ou des groupes d’étoiles, on enlève le système oculaire et le prisme, qui servent pour les observations astronomiques ordinaires, et l’on encadre dans l’ouverture C (fig. 98) un anneau double, que nous représentons à part (fig. 100). Dans l’anneau central a, on fixe un petit châssis, contenant la glace collodionnée, destinée à recevoir l’impression chimique de l’astre dont on veut obtenir l’image. Pour mettre à point l’image, on fixe sur l’anneau central a, un pas de vis, que l’on peut faire tourner de l’extérieur, de manière à faire avancer ou reculer le châssis porteur de la glace collodionnée. Quand la mise au point est obtenue, c’est-à-dire quand l’image est bien formée sur le verre dépoli, qui couvre et cache la glace collodionnée, on tire ce verre dépoli, et on laisse ainsi à découvert la surface impressionnable à la lumière. Une simple loupe suffit pour observer la mise au point. Lorsque l’impression lumineuse a été produite, ce qui exige un temps