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Fig. 102. — Photo-héliographe de l’observatoire de Wilna.


deux systèmes de verniers, l’un fixé au gnomon, l’autre à l’axe horaire lui-même (le cercle étant divisé sur ses deux faces). Le mouvement de l’horloge est indiqué par l’un celui de l’axe polaire par l’autre.

« Le cercle horaire peut se fixer à l’axe polaire par la vis Z qui y est attachée d’une manière permanente. Un rappel h travaille sur des dents taillées dans la partie supérieure du cercle, immédiatement au-dessous de la lettre V, et peut se désengrener à l’aide d’un excentrique ; il sert à l’ajustement fin des verniers.

« MD représente le mouvement d’horlogerie, (Nous ferons observer que la forme du gnomon est très-bien combinée pour lui donner place et que le poids de l’horloge se trouvant dans l’axe du piédestal, concourt à en assurer la stabilité). Ce mouvement se communique par des roues dentées à la vis sans fin g qui travaille dans des dents taillées dans la périphérie du cercle horaire. Cette vis g est portée sur une plaque glissante T qui permet de la désengrener. Un second mouvement de rappel m peut corriger le mouvement d’horlogerie ou l’excentricité des oculaires, sans toucher aux verniers.

« Le mouvement d’horlogerie étant en marche et réglé, on peut malgré cela diriger la lunette sur un objet quelconque sans l’interrompre, en lisant l’ascension droite donnée par les catalogues directement sur le cercle en mouvement.