sont inclinées de même, et les angles sont abattus en pans coupés ; il est couvert par un pont blindé, comme l’est celui du bâtiment. Ce fort est percé de 22 sabords, répartis de manière à fournir des feux battant l’horizon ; la hauteur des feuillets de sabord au-dessus de l’eau est de 2m,40. L’armement primitif se composait de 4 canons Dalgren, du diamètre de 15 pouces (0m,37), et 12 du diamètre de 11 pouces (0m,27). Voici les dimensions principales du Dunderberg :
Longueur comptée de la pointe de l’éperon |
115m,30 |
Largeur à la hauteur du pont |
43m,30 |
— à la flottaison |
22m,00 |
Tirant d’eau moyen en charge |
6m,40 |
La coque est en bois. Le maître-couple est très-plat, mais l’avant et l’arrière sont très-affinés.
Le bâtiment est pourvu de deux mâts.
Acheté par le gouvernement français et devenu le Rochambeau, ce navire a été l’objet, à Cherbourg, en 1868, de travaux d’amélioration importants. Il a été ainsi mis en état de rendre, comme garde-côtes, d’aussi bons services que le permet l’épaisseur assez faible de sa cuirasse. Le Rochambeau a pris la mer au mois de mai 1868.
La figure 400 représente le Rochambeau, dans son état actuel, d’après une photographie faite à Cherbourg.
Le gouvernement français a aussi acheté, en Amérique, l’Onondaga, navire à deux tourelles tournantes, dans le système du Miantonomoah dont il sera question plus loin.
L’Onondaga, dont la machine motrice est d’une faible puissance, a été remorqué durant toute sa traversée en France, par le transport l’Européen ; il est venu ainsi, en dix-sept jours d’Halifax à Brest, où il a mouillé le 2 juillet 1868.