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Fig. 416. — Coupe d’un regard.
Fig. 417. — Plan d’un regard.

Le tuyau de décharge, B (fig. 416), est placé à quelques centimètres en contre-bas du dessous des tuyaux d’arrivée, A. Ceux-ci doivent faire un peu saillie sur la paroi intérieure du regard, pour que l’eau qu’ils amènent tombe dans ce regard et puisse produire un son, que l’on entend du dehors à travers les terres, et qui est l’indice de la marche régulière du drainage.

Quand on veut établir des regards plus importants, on les construit en pierres sèches ou maçonnées. On leur donne 0m,60 environ de largeur dans œuvre. Ordinairement, on les élève jusqu’au niveau du sol et on les ferme avec une planche ou une dalle. Leur forme ne diffère de celle que représente la figure 417 que par cette particularité qu’ils arrivent au niveau du sol, de manière que l’on puisse déplacer facilement la pierre plate qui les recouvre.

On peut laisser les regards ouverts, et alors on les entoure d’une petite balustrade avec parois treillagées en fil de fer. Mais le plus souvent on les ferme avec une planche qu’on puisse facilement lever, pour constater si tous les tuyaux d’arrivée donnent de l’eau.

Les bouches des drains, c’est-à-dire les points où ils arrivent aux canaux de décharge, doivent être construites en briques ou en pierres, et préservées par une grille en fonte ou en fer.

Fig. 418. — Élévation d’une bouche dans un talus.
Fig. 419. — Coupe par l’axe d’une bouche dans un talus.

Selon que le drain débouche dans le talus ou à l’origine d’un fossé, on peut adopter la disposition indiquée par les figures 418 et 419, ou bien par les figures 420 et 421. La construction de ces dernières bouches n’exige que quelques briques. Cette légère dépense est