Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 3.djvu/733

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 597. — Toit collecteur à files opposées.

Il est dépourvu de fond, mais muni d’un couvercle. Ses parois sont criblées de trous pour laisser à l’eau une libre circulation. À ce coffre sont adaptés des cadres en bois (fig. 599), dont le vide central est occupé par un filet de corde, ou un treillage en laiton.

Lorsque le rucher collecteur doit fonctionner, on le pose en le faisant porter sur quelques pierres plates, préalablement couvert de coquilles d’huîtres, de valves de moules, bucardes, vénus, etc. On dissémine sur le fond de la mer ainsi circonscrit, une soixantaine d’huîtres mères ; puis on place sur les supports deux châssis du premier plan préalablement garnis d’une couche de coquilles au-dessus de laquelle sont parsemées d’autres huîtres mères. Le premier plan de chasse étant ainsi formé, on établit le second de la même façon, ensuite le troisième, dont on supprime seulement les huîtres mères. Enfin on met en place le couvercle que l’on assujettit par une traverse AC (fig. 598).

Fig. 598. — Rucher collecteur, en place.

L’appareil ainsi disposé est abandonné à lui-même. Les huîtres de tous les étages ne tardent pas à frayer. Ce frai emprisonné se dépose particulièrement sur les écailles et les coquilles dont les cadres sont garnis, et s’y développe peu à peu dans de bonnes conditions.

Cinq ou six mois après les pontes, les jeunes huîtres peuvent être déplacées sans