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d’huile, fermée à sa partie inférieure par un robinet, et à sa partie supérieure par une vis de pression. Deux ouvertures sont pratiquées dans le robinet inférieur : l’une communique directement avec le fond du réservoir, l’autre avec un tube vertical X, qui s’élève jusqu’à la partie supérieure du réservoir, et donne passage à la vapeur.

Fig. 106. — Graisseur Pick.

Le fonctionnement de ce graisseur est des plus simples. Le robinet étant fermé et la vis supérieure soulevée, on verse l’huile dans ce réservoir ; il suffit ensuite de fermer la vis, puis d’ouvrir le robinet, pour que le graisseur fonctionne.

En effet, à chaque coup de piston, la vapeur pénètre dans le réservoir, vient s’y condenser et dépose, par conséquent, un même volume d’huile, qui s’écoule dans le cylindre, et vient le graisser. On obtient de la sorte un graissage continu.

Voici (fig. 107) le dessin d’un autre graisseur automatique, le graisseur Pearson.

Fig. 107. — Graisseur automatique Pearson (coupe).

Ce graisseur se compose d’un vase-réservoir C, contenant l’huile, d’une tige A portant un petit volant à son extrémité supérieure et une soupape à sa partie inférieure ; d’un godet B, et d’une soupape H, fermant toute communication du graisseur avec l’extérieur.

Pour faire fonctionner l’appareil, il suffit de faire descendre la soupape E sur son siège, ce qui ferme toute communication du cylindre avec le graisseur, comme la figure l’indique en pointillé ; puis de soulever la soupape H, et de verser la matière lubrifiante dans le vase C, par l’intermé-