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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/158

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Fig. 140 et 141. — Ligne d’arbres du paquebot la Champagne vue en coupe et en plan.

C’est ce que représentent les figures 140 et 141, qui donnent une coupe de la ligne d’arbres du paquebot de la Compagnie transatlantique la Champagne. La première est une vue en élévation, la seconde une vue en plan. L’hélice H est mise en action par l’arbre moteur A. Les cloisons étanches sont représentées par les lettres C, C, C… L’arbre d’hélice sort du bâtiment par un œil pratiqué dans l’étambot, et garni de coussinets en bois de gaïac, fixés dans un cylindre appelé tube d’étambot, qui porte, à l’intérieur du navire, un presse-étoupe, qui empêche l’eau de pénétrer. L’arbre d’hélice, dans son passage dans le tube d’étambot, est enveloppé de feuilles en cuivre, qui le préservent de l’action corrosive de l’eau de mer.


La propulsion du navire est produite, comme on le sait, par la poussée de l’hélice réagissant sur l’eau. Pour résister à cette poussée qui s’exerce suivant l’axe de l’arbre, et qui aurait pour effet de le faire glisser dans ses paliers, l’arbre moteur a besoin de trouver un point d’appui invariablement fixé à la coque du navire, de façon à ce que ce déplacement relatif se transmette au navire et le fasse