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Fig. 204. — Un houari.


moins) parmi lesquelles nous citerons le Brooklyn et le Boston yacht-club.

En France, les progrès de la navigation de plaisance ont été plus lents qu’en Angleterre et en Amérique. Aux expositions de 1867 et de 1878, on put voir de remarquables constructions navales de plaisance, et actuellement nous n’avons rien à envier aux Anglais ni aux Américains, en ce qui concerne le sport nautique.

Le yacht-club français a vigoureusement secoué la torpeur nationale, et a fini par acquérir une grande importance. Il compte parmi ses membres, indépendamment de yachtmen distingués, des officiers de marine, dont plusieurs amiraux, qui lui ont apporté leur profonde connaissance du métier de la mer.

À côté de la navigation de plaisance à voile et à vapeur, il faut placer le canotage à l’aviron, le rowing, comme l’appellent les Anglais, qui est également fort en honneur de l’autre côté de la Manche. De nombreuses sociétés de rowing existent en Angleterre. Les plus célèbres sont celles des universités d’Oxford et de Cambridge, qui, tous les ans, se livrent à une lutte homérique sur la Tamise.

Voici, par ordre d’ancienneté, les noms des plus importants clubs de yachting et de rowing anglais :


Royal Cork d’Irlande, fondé vers 1720
Royal Yacht Squadron en 1815
Royal Thames Yacht club en 1823
Thames rowing club en 1840