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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/339

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Fig. 280. — Locomobile de MM. Chaligny et Guyot-Sionnest, actionnant un jeu de pompes à piston.


pistons ont trois courses variables, correspondant environ à la moitié, aux trois quarts et à la totalité du débit nominal.

Dans les pompes de 6 mètres cubes, la commande peut se faire à la main ou par courroie ; dans les pompes de 10 à 20 mètres cubes, les roues d’engrenage sont à denture de Cormier. Si la conduite de refoulement a plus de 50 mètres de longueur, il est prudent d’augmenter les dimensions du réservoir d’air, et d’adjoindre une soupape de sûreté, afin d’éviter les ruptures par coups d’eau.

3o Les tiges, pour une profondeur moyenne, sont en fer creux, de façon à leur donner plus de légèreté, et en même temps plus de rigidité.

4o Le moteur à vapeur est du type locomobile. La chaudière est à foyer intérieur et carré, à tubes de laiton. Elle est indépendante de toute maçonnerie, pour éviter les dislocations que produisent les alternances de chauffage et d’arrêt. On peut, d’ailleurs, y brûler toutes sortes de combustibles, charbon, tourbe, menus bois, etc. Le mécanisme qui est horizontal, est d’un entretien très facile.

Dans toute élévation d’eau, la puissance du moteur devra être calculée sur le pied de 140 mètres cubes d’eau élevés en une